Une étude réalisée par l’Ipos en 2018 révèle que deux tiers des Français affirment manquer de sommeil. Et environ 85 % de Français affirment s’éveiller durant 39 minutes en moyenne seulement une seule fois par nuit avant de retrouver le sommeil. Il ressort de ce sondage, que plusieurs facteurs peuvent troubler votre sommeil, desquels quelques-uns sont insoupçonnés.
Une literie de mauvaise qualité
C’est l’une des principales causes de perturbation du sommeil. Un matelas de mauvaise qualité, que ce soit un matelas 180 × 200 ou d’une autre taille, causera indéniablement une nuit agitée et perturbée.
Un ressort qui vient vous titiller dans le dos, une mousse qui n’absorbe pas les mouvements de votre conjoint peut altérer considérablement la qualité de votre sommeil. De plus, il ne faut pas négliger l’état du sommier. Ce dernier, amorti les deux tiers de vos mouvements et permet une bonne aération du matelas. S’il n’est pas adapté à votre morphologie et pas d’excellente qualité, il peut perturber votre sommeil.
Si votre literie ne possède pas de sommier, vous êtes exposé à des douleurs dorsales accompagnées d’une nuit agitée. La solitude dans le lit peut parfois être une cause de troubles du sommeil chez les adultes. Cependant, pour ne plus manquer de sommeil, vous devez opter pour un excellent matelas 180 x 200 de mémoire et d’un bon sommier.
Les nuisances sonores
Le bruit est le premier perturbateur de sommeil. Que vous vivez en ville ou à la campagne nulle n’est à l’abri des nuisances sonores. Ces dernières peuvent provenir de la circulation, si vous habitez près d’une route, ou d’un voisinage trop bruyant la nuit. Il est très difficile de s’endormir à côté d’une personne qui ronfle, car les sons de leur ronflement dépassent les 100 décibels.
La naissance d’un bébé est un événement heureux qui très vite épuise les parents. En général, le cycle du sommeil d’un bébé met trois mois à se réguler pendant ce temps les nuits des parents sont troublées par les cris du nouveau-né.
L’influence de la lumière
La lumière est le régulateur de notre horloge biologique. Quelle que soit son intensité, elle est capable de maintenir notre cerveau en éveille. Une exposition prolongée durant la nuit suffira à retarder ou empêcher l’endormissement.
Aussi, la lumière bleue provenant des écrans de téléphone ou d’ordinateur est un parasite qui perturbe la sécrétion de mélatonine par notre organisme. Elle joue un rôle important dans la qualité du sommeil. Pour profiter d’un sommeil réparateur, éloignez-vous de vos ordinateurs ou téléphones portables. Dormez dans l’obscurité totale ou opter pour un éclairage moins agressif.
La température ambiante
La qualité du sommeil est aussi influencée par la température. Lorsque vous dormez, la température de votre corps baisse. Cependant, si vous dormez dans une chambre dont la température ambiante est trop élevée ou trop basse, celle-ci influera et perturbera votre sommeil.
Un sommeil perturbé, des réveils pendant la nuit en sont les conséquences. Il faut savoir que la température recommandée pour bien dormir est comprise en 16 et 18 °C. Vous pouvez diminuer le chauffage ou aérer votre chambre en cas de forte chaleur ou faire l’inverse et bien vous couvrir dans le cas contraire.
Les causes physiologiques et psychologiques
Le sommeil peut être significativement altéré par les tensions, l’anxiété et le stress. Ces facteurs, qui vous rendent nerveux, excitent ou irritent, vous maintiennent dans un état d’hyper éveil. Les conséquences sont un sommeil léger et un endormissement difficile.
Parfois, votre organisme de façon naturelle perturbe votre sommeil. Au cours d’une grossesse, par exemple, les changements du corps et les hormones provoquent la réduction du sommeil chez la femme. Aussi, avec l’âge, les réveils nocturnes et les envies de siestes augmentent. Le manque d’exercices et d’activités physiques peuvent aussi agir sur la qualité de votre sommeil.
Le sommeil est le moment de la journée où le corps élimine les toxines et se régénère. Il arrive qu’il soit perturbé pour des raisons psychologiques ou physiologiques, mais aussi par des facteurs externes non négligeables.